Infolettre

Lise-Marie publie régulièrement de nouveaux articles et vidéos. En vous abonnant à l'infolettre, vous en serez informé.

Soyez assuré que votre courriel sera traité avec respect, et que la fréquence des envois est raisonnable.
Courriel
Prénom
Nom de famille
Nous respectons la loi antispam C-28
skip to Main Content
Se Sortir De La Dépendance Affective

La dépendance affective: peut-on s’en sortir?

Si vous lisez ceci, il est possible que vous pensiez être au centre d’une dynamique relationnelle de dépendance affective, que ce soit vous ou votre partenaire que vous reconnaissiez. Si vous avez lu mes autres billets portant sur la dépendance affective, vous vous êtes peut-être reconnus et cela vous préoccupe. Vous vous demandez sans doute s’il est possible de vous défaire de la dépendance affective. C’est bien beau d’en prendre conscience, mais maintenant, qu’est-ce qu’on fait?

Que faire devant la dépendance affective

Nous ne sommes généralement pas attirés par une personne présentant des comportements de dépendance si nous ne sommes pas dépendants nous-mêmes. Il est donc souvent difficile au début d’une relation amoureuse de percevoir cette dynamique. Une des raisons est que l’on met beaucoup d’efforts à avoir l’air du partenaire idéal et on veut voir la même chose de notre partenaire. On cherche à voir chez l’autre notre complément. Devant les situations désagréables, on ferme les yeux et on fait semblant de ne pas être dérangé. On oublie pratiquement tous nos besoins et on est même souvent dans le déni de nos valeurs. Nous attendons et nous nous gardons dans un espace où tout est possible le temps de construire la fondation de la relation et de faire des réserves pour faire face à l’inévitable phase d’opposition qui survient dans tout couple. C’est bien souvent à ce moment qu’on décèle les premiers signes de la dynamique de dépendance affective.

Lorsque l’on réalise être engagé émotivement et être dans une  dépendance, il est normal de vouloir se sortir de cette dynamique toxique tout en voulant demeurer dans sa relation et l’améliorer. Il est tout à fait possible de le faire (voir l’article « La dépendance affective n’est pas une maladie »). Voici quelques mesures qui pourraient vous aider.

Reconnaitre la dépendance

Sachez qu’en fait, reconnaître que l’on est dépendant affectif est la première étape pour s’en défaire. Vous avez déjà un pied en dehors du cercle vicieux! Cette introspection est la preuve que vous êtes capable d’assez d’ouverture pour cibler vos comportements nocifs et y faire face.

Prendre la responsabilité

L’étape suivante est d’en prendre l’entière responsabilité. Ce n’est pas une mince affaire et c’est parfois dur pour l’égo, mais c’est indispensable. Dans une démarche ayant comme objectif de se sortir de la dépendance affective, il peut être tentant de chercher la source de notre problème dans notre enfance, de rejeter la responsabilité de nos actions sur nos parents et de se maintenir là! S’ils ont effectivement été des déclencheurs, il faut toutefois reconnaître que leur comportement relève du passé et que le nôtre est dans le présent. C’est sur lui, ainsi que sur notre futur qu’il nous est possible d’agir.

Amour de soi

Se responsabiliser ne signifie pas pour autant se culpabiliser et se taper sur la tête! Il est d’une importance cruciale d’entreprendre cette démarche avec amour et compassion pour soi.  Cela aide à réaliser que l’on ne s’aime pas, et que cela teinte notre façon d’aimer les autres. Apprendre à vous aimer suffisamment pour croire qu’une autre personne puisse vous aimer est le but ultime de votre démarche.

Autonomie

L’un des nerfs de la dépendance affective est le manque d’autonomie. Ce comportement de totale dépendance est sécurisant, et il est très difficile de se sortir d’une telle dynamique. Il s’agit alors d’apprivoiser la solitude, à petite dose au début. Changer votre besoin de l’autre en désir de l’autre. Faites des activités par vous-mêmes, ne serait-ce qu’aller prendre un café. Réapprenez à respirer votre propre air. Prenez le temps de faire votre connaissance et découvrir vos propres aspirations, les rêves qui vous  appartiennent. Cela vous habituera par la même occasion à respecter l’autre et son besoin d’être seul. Loin d’affaiblir votre relation, vous la verrez bientôt s’épanouir.

En parler

Il vous faudra aussi aborder le sujet avec les personnes impliquées, comme votre partenaire ou votre famille, etc. Parler ouvertement et honnêtement de vos besoins et de vos démarches vous sera bénéfique. Apprendre à mieux formuler vos besoins et émotions sera ensuite plus facile dans la vie de tous les jours.

Cultiver des pensées positives

Il vous faudra aussi transformer vos croyances irréalistes. C’est dans la nature du « dépendant affectif » de se faire les pires scénarios, de soupçonner son partenaire de ne pas l’aimer suffisamment ou d’être sur le point de le quitter au moindre retard. Pour contrecarrer cette habitude, vous devrez repérer ces pensées aussitôt qu’elles se présentent et les reformuler immédiatement en une pensée plus positive, plus réaliste. Dans la même lignée, vous gagnerez en maturité et vous débarrasserez de vos illusions de contrôle et des émotions négatives telles la jalousie et l’envie. Cela sera bénéfique pour votre couple, mais aussi dans toutes vos relations interpersonnelles!

Finalement, il est possible que vous réalisiez que vous avez des blessures trop importantes et que vous retombiez rapidement dans vos vieux schémas. Il vous semble difficile de faire cette démarche seul? Peut-être devriez-vous envisager d’être accompagné. Différentes options s’offrent à vous, que ce soit avec l’aide d’un psychologue, d’un thérapeute ou d’un coach personnel. Pour en savoir plus, consultez mon article « Seul ou accompagné? ».

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Back To Top