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Concentrer notre attention pour mieux ouvrir nos horizons – Pause Réflexion 18


Mise en contexte

Comment les émotions influencent-elles notre capital bonheur ?

Vous êtes vous déjà demandé de quelle façon nos pensées influencent nos émotions ? Pourquoi  certaines pensées combinées avec certaines émotions agissent-elles sur nous comme un cocktail qui empoisonne les évènements de votre vie ?


Concentrer notre attention

L’impact des émotions négatives sur la survie est facilement compréhensible. S’il devenait agréable de se brûler ou de recevoir des coups, notre espèce ne survivrait pas une génération. Les sensations désagréables servent à préserver l’intégrité organique de notre véhicule terrestre. Acheminées par nos sens à travers notre système nerveux, les informations du monde extérieur parviennent d’abord à l’hypothalamus (notre cerveau ancestral) qui déclenche toute une série de mesures qui vont nous permettre d’éliminer la menace. Ces mécanismes de survie qui sont inscrits en nous sont le résultat de plusieurs millions d’années d’évolution. Ils agissent à la manière d’un entonnoir afin de concentrer l’ensemble de nos pensées et de nos actions sur le danger potentiel. Mais voilà, l’information chemine vers le cerveau qui classe ensuite les informations reliées à l’expérience dans la mémoire. Et c’est à partir de ce classement subjectif que nous interprétons ce qui se passe dans notre vie.

Comme ces informations précieuses sont aussi utiles pour la survie de nos semblables, nous avons développé toute une série de stratégies pour les informer des dangers potentiels présents dans notre environnement. Les émotions négatives se caractérisent par des expressions faciales spécifiques et signaux de détresse universellement reconnus. Il est facile déceler les émotions négatives transmises par le corps de l’humain. La plupart d’entre nous arrivent à distinguer  la peur, la colère ou la tristesse dans le comportement de ceux qui nous entourent. Crier, hurler, pleurer, courir ou agiter les bras sont des comportements qu’il est difficile d’ignorer. Quand nous en sommes témoins, notre attention est toute de suite focalisée sur l’acteur en question afin de déceler le message d’alerte de cette mise en scène.

Ouvrir nos horizons

Il est en revanche beaucoup moins facile d’évaluer l’utilité pratique d’émotions positives comme la joie, la paix ou la gratitude sur l’évolution d’une espèce. Les changements physiologiques observables reliés aux émotions positives sont beaucoup plus subtils, moins spécifiques. Par exemple, on peut sourire pour une foule de raisons qui n’ont rien à voir avec la survie de l’espèce. Le fait de sourire ou d’afficher de la joie n’a aucune incidence directe sur la capacité du corps à préserver son intégrité physique.  Le message n’est pas clair et nous devons l’interpréter par rapport à un contexte précis pour en comprendre toute l’ampleur.

C’est pourquoi plusieurs chercheurs dont Barbara Frederickson tente de démontrer que les manifestations d’émotions positives serviraient des buts plus grands que la préservation de ce qui est déjà. Au lieu de résoudre des problèmes de survie qui surgissent au hasard dans l’instant, les émotions positives orientent nos préoccupations sur des stratégies liées au changement, autrement dit, à notre évolution. Lorsque le corps ressent une émotion positive, il est plus enclin à recevoir de la nouvelle information, ce qui le prédispose à percevoir son environnement sous un angle nouveau. Par exemple, vous pouvez percevoir une rivière comme une menace parce qu’un de vos semblables s’y est déjà noyé, mais vous pouvez aussi être attiré par le jeu de la lumière du soleil sur l’eau et en ressentir une sensation agréable et même pour un temps oublier la menace et devenir plus attentif à l’univers qui y vit. Ainsi, vous pouvez y découvrir une source de nourriture qui assurera la survie de votre espèce à long terme.

Au contraire des émotions négatives qui ont pour but de concentrer notre champ de perception sur un élément prioritaire, les émotions positives élargissent les facultés cognitives d’un individu, ce qui peut au bout du compte se traduire par des comportements  persistants et bénéfiques pour notre survie à long terme. En augmentant notre degré de réceptivité en regard des autres formes de vie, les émotions positives peuvent conduire au réveil de notre créativité, nous donnant l’envie et l’énergie de partager notre nouvelle expérience, comportement, qui au bout de la ligne, contribue à solidifier les liens sociaux. Tranquillement, on cesse de voir nos semblables comme des compétiteurs, mais comme des alliés qui peuvent contribuer à améliorer nos conditions de vie.

Sources :
La valeur des émotions positives La science émergente de la psychologie positive commence à comprendre pourquoi il est « bon » de se sentir « bien ». Article de Barbara L. Fredrickson Publication originale © 2003 Sigma Xi, The Scientific Research
Guérir par la pensée
Barbara Ann Brennan, Guérir par lumière, Édition Sand Tchou 1993 www.barbarabrennan.com
https://www.meditationfrance.com/archive/vision/2007/adn.htm
https://www.usherbrooke.ca/reussir-en-sante/habitudes-de-vie/capsules-sante/le-stress-et-lendorphine/

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